WARDA La cité des roses

Textes et direction d'ouvrage Phil Béziat - Illustrations: John Boyer

Projet d'édition dont chaque épisode est une histoire autonome qui s'inscrit dans un projet de collection de contes arabes dans le cadre imaginaire et intemporel du Grand désert: Les aventures d'Asma et Zafir, les enfants bédouins.

À la suite de terribles sécheresses, les cités du Grand désert et les tribus bédouines créèrent l’Alliance, elles signèrent la charte de l’amitié pour organiser entre elles le partage des eaux et décidèrent de canaliser souterrainement le précieux liquide à travers les immensités désertiques pour alimenter un lac et ses réservoirs au cœur d’une nouvelle cité, Shangaryad.Tous les ans, les 27 émissaires qui représentaient les cités de l’alliance et les tribus bédouines se réunissaient à Shangaryad pour régler l’horloge du partage des eaux avec leurs clefs. Alnaar le sorcier des forges, en faisant disparaître Shangaryad par la magie, a brisé l’Alliance entre les peuples du Grand désert qui se partageaient pacifiquement l’eau depuis des millénaires. Le jeune prince Zafir et la princesse Asma échappent à la disparition de la cité protectrice des eaux et sont cachés par Salem, un ami de leurs parents, les derniers souverains de Shangaryad. C’est une période où les cités et les tribus sont désunies et affaiblies. Les populations subissent les caprices de la nature et la malveillance du sorcier des forges qui tente de s'accaparer le pouvoir sur le Grand désert. Asma et Zafir vont partir à la recherche de la cité disparue et de leurs parents et vivre de multiples aventures en combattant Alnaar et ses démons.

Warda la cité des roses

Une inspiration initiale pour le thème du buisson épineux à partir de la fable Le buisson de Ali-Tchelebi ibn-Salih dit Loqman le sage.

Extrait de Warda la cité des roses :

... Le sorcier des forges ne demanda rien en échange à Arslân, il lui proposa au contraire, pour sceller leur alliance, de planter un buisson qui, s’il le traitait bien, donnerait de superbes roses noires. Cette nouvelle variété de fleurs marquerait son règne en remplaçant les roses écarlates qui avaient assuré depuis des siècles la prospérité de la cité. Arslân planta le buisson en ville dans son propre jardin pour attendre l’éclosion des premières fleurs. En très peu de temps, le buisson occupa tout le terrain, se couvrit uniquement d’épines effilées et étouffa toutes les plantations, déjà ses racines poussaient des tiges dans les rues alentour…

Disponible en ebook: Warda la cité des roses